Vous avez dit libre ?
Ciel mes droits d'auteurs !
Un grand merci à Jean-François PARROT ROCHAS et Romain HAONFAURE qui m’ont fait évoluer dans l’approche des notions de creative common avec ce regard neuf de gestion de ma propre entreprise et donc pleinement propriétaire -ou pas 🤯- de ce qu’elle produit -ou pas😁. Je vous livre ci-dessous mes pistes de réflexions.
🙃 Et si je ne vendais plus mon savoir mais mes compétences ?
Avez-vous déjà vu des documents avec la mention CC BY NC ? Ce sont les licences Creative Commons dont le but recherché est d’encourager de manière simple et licite la circulation des créations (visuel, texte …), favorisant l’échange et la créativité. Selon les sigles, ces licences détaillent si la création peut être réutilisée (CC), modifiée et réutilisée dans une démarche commerciale. Je vous invite à lire la super infographie des écoloHumanistes qui résume parfaitement les différents usages.
Derrière cette découverte, j’entrevois un gain de temps car plutôt que de réinventer la roue, je peux m’appuyer sur les travaux d’autres personnes. D’ailleurs, le principe de la connaissance n’est-il pas issu de la collaboration ? Je peux gagner en visibilité en indiquant clairement que mes visuels peuvent être réutilisés par d’autres. Adieu la vieille crainte qui consiste à créer son propre contenu que l’on revend ensuite. *Mon expertise ne tient-elle pas finalement plus dans ma capacité à mettre en lumière et en mouvement ce savoir pour qu’il soit facilement accessible à tous, en animant des séminaires, plutôt qu’en créant du savoir ? *A ce titre, nous vous invitons à consulter notre mindmap sur le design de séminaire à impact positif
😎 Et si je changeais de prisme économique ?
La notion de commun vient directement interroger celle de propriété. Mais n’aurions-nous pas intérêt à mettre en commun des ressources ou connaissances plutôt que de nous démultiplier ? Finalement, mes concurrents sont-ils vraiment des concurrents ?
Une autre réflexion pourrait porter sur la place des imprimantes 3D et des modèles de construction. Prenons un appareil ménager acheté il y a plusieurs années et dont une pièce est cassée. Dommage de le jeter. Mais l’entreprise qui le produisait n’assure plus le SAV des pièces détachées. Ne serait-il pas pertinent que les plans des pièces détachées soient mis à disposition pour être reproduits sur une imprimante 3D ? Dans ce contexte, le développement des FabLab est à regarder de près. Ils s’inscrivent directement dans une démarche de commun. Du coup, mon prix de vente d’un appareil ménager pourrait intégrer, dès le début, cette capacité à reproduire soi même une pièce cassée.
Et si je n’avais pas le choix ?
Partant du constat que les ressources s’amenuisent, une gestion commune de ces ressources devient pertinente, au risque d’aller vers des tensions. Il y a les ressources fondamentales, telles que l’eau, la terre, l’air. Mais il y a aussi celles nécessaires à fabriquer des outils et des machines. Là on parle du bois, du métal, … Et si nous interrogions nos stocks dormants pour en faire profiter les autres et éviter ainsi de refabriquer du matériel, dans un contexte de tensions des ressources.
C’est l’idée géniale de Cagibig qui assure des services de mutualisation de matériel autour de l’événementiel. Comprendre la mise en commun volontaire de ressources et la planification de leurs usages. Plutôt que d’avoir des stocks dormants, si vous prêtiez votre matériel à d’autres, vous permettant ainsi de gagner des points qui vous permettent d’emprunter d’autres types de matériel, vous évitant ainsi de les acheter.